Sans-Souffle

A bout de souffle, je m'essouffle.

Samedi 15 août 2009 à 13:29

Deux heures que je roule sur cette route qui n'en finit pas.
Je revient parmi eux, le grand retour, le retour aux sources...
Je vois défiler ces paysages devant mes yeux, ici, tout était si simple, tout était si lointain.

Laissons-tout ça au coin de cette rue, et allons jusqu'au bout de l'impasse.
 
Je me sens libre, je m'en vais.
Je ferme les yeux, je n'entends que le bruit des roues sur ce bitume encore humide.
Le soleil me réchauffe le visage.
Ces sensations me font frissonner, ces vibrations parcourent tout mon corps, je ne peux plus bouger.

Et puis je m'endors, dans ce rêve, je m'enfuis...

Dimanche 26 juillet 2009 à 20:23

On s'imagine bien trop de choses, une belle histoire.

On ouvre les yeux, et puis voilà.
Je sais que vous savez.

Je veux savoir aussi.


M.

Samedi 4 juillet 2009 à 14:38

C'est fou.

Fou comme d'une semaine à l'autre, on peut passer des pleurs aux sourires, du café aux céréales, de la moquette au plancher.
On change, tellement vite.

Je ne vois plus le temps passer, et j'écoute Skinny Love.
Je me pose là où on m'emmène.

J'évite, j'esquive, j'ai peur.

Toujours.

J'en fais trop ?
T'en fais toujours trop.
 
Si pour une fois, j'me posais pas de questions.
On ferme les yeux, on avance, et qui vivra verra comme on dit.

Je me relis sans vraiment me comprendre.
C'est tout moi.


Incensé.






Samedi 28 mars 2009 à 17:40

Mes souvenirs s'effacent, et les mots m'abandonnent,
Le quotidien me lasse, mes paroles résonnent.

Je m'égare peu à peu, je vois le temps qui passe,
Puis je ferme les yeux, le passé me dépasse.

Je ne compte plus le temps, je préfere l'oublier,
Avec, j'ai de l'élan, et sans, je précipite mon arrivée.

Oubliez-moi, encore, juste quelques minutes,
Mes regrets, mes remords, me suivront dans ma chute.



Taisez-moi,
Lassez-moi,
Stoppez-moi.




Dimanche 1er février 2009 à 17:11

Je voudrai simplement vous voir, avant de m'en aller.

Vous dire "au revoir", vous dire que j'ai aimé.
Que ces pas dans le sable qu'efface le vent,
Ne soient pas semblable à ce souvenir naissant.
Car mes regrets me guident, mes larmes coulent silencieusement,

Mes yeux humides me stoppent, après avoir pris de l'élan.

Car je précipite ma chute, j'essouffle mes sentiments,
Le décompte de ces minutes, me paraitrai trop lent.

& pour ne pas tomber, je retiens du bout de mes doigts,
Ces quelques pleurs qui ne font que couler, et qui pour finir me noie.
Faut-il perdre la vue, pour ne pas regarder derrière soi ?
Pour que ce sourire dévêtu, me reviennent rien qu'une fois.
Faut-il être sourd, pour ne pas entendre ?

Ces paroles sans retour, qui vous demande d'attendre.

M.

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