Sans-Souffle - A bout de souffle, je m'essouffle.Un point. C'est tout.Cowbloghttp://sans-souffle.cowblog.frTue, 06 Jul 2010 20:16:24 +0200180Parlez moi de vous.Tue, 06 Jul 2010 20:16:00 +0200Tue, 06 Jul 2010 20:16:00 +0200http://sans-souffle.cowblog.fr/parlez-moi-de-vous-3016144.htmlLaNoizet A bout de force, je leur souris.
& ils me le rendent bien.

'-On joue à quoi Marie ?
-J'peux te prendre la main ?
-On va escalader les rochers Marie ?'

Oui, oui, oui.
Inépuisables.
Ils comblent finalement un vide qui s'installe en moi depuis quelques semaines.
Un vide qui ne cesse de se creuser jours après jours, et qui, peu à peu, m'empêche de vivre.
De vivre comme je le devrais.

L'amour laisse place aux questions, toujours plus douloureuses mais que je n'ose poser.
Des questions inavouables.
Sera-t-il encore là demain, et dans une semaine ?

A qui me confier ?
Mes peurs apparaissent aux autres comme insaisissables, presque naïves.
Leur regard me touche, me transperce, je sens leurs yeux se poser sur moi, je sens qu'ils me jugent à mes mots, mes actes.

Faire comme si je ne les voyais pas devient de plus en plus difficile.

Je ne sais plus où j'ai la tête, ça tourne, très, trop vite.
Je garde l'équilibre, du moins j'essaie, je me débats comme je peux.
En vain.

Je finis par tomber.
Me chute est longue, ma chute est belle.


Et je veux atterrir dans les nuages.
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Et j'attends.Sun, 28 Feb 2010 13:17:00 +0100Sun, 28 Feb 2010 13:17:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/et-j-attends-2971674.htmlLaNoizet Disait-on.

Hier, je l'ai fait.
J'ai voulu oublier de la manière la plus symbolique, la plus facile qui soit.
Et pourtant, ce matin, je m'en souviens encore.
Il a beau être là, toujours là, rien, non rien ne change.

Tout dans son attitude me donne envie de vomir.
Alors je ferme les yeux.

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Abris d'bus.Tue, 09 Feb 2010 23:05:00 +0100Tue, 09 Feb 2010 23:05:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/abris-d-bus-2964022.htmlLaNoizet Le numéro 10 exactement.
C'est fou à quel point on passe à côté des gens sans les voir.

Des mecs lourds. Ceux qui vont s'asseoir au fond, sur ces rangées de sièges, souvent vides.
Je les appelle 'les gars du fond.'
Ils parlent, ils rient.
Ils brisent le silence du trajet.
Leur rire gras et viril me donne envie de crier.

Je veux entendre le bruit de la pluie sur les fenêtres, le bruit des roues sur le bitume.
Je veux pouvoir entendre le silence, putain.

Des adolescentes, qui ont l'air d'avoir mon âge.
J'me sens tellement ridicule à côté de toutes ces filles.
Même si leurs voix sont mielleuses et leurs conversations inintéressantes au possible, je ne peux pas m'empêcher de me dire, que tout cela est naturel, inné chez elle.
Aucune rôle à jouer.

Des personnes usées par le temps.
Qui se regardent exister.
J'ai l'impression qu'elles vivent par habitude.
Comme si le fait d'être adulte nous confrontait à la dure réalité des choses.
La déception de désormais faire partie de leur monde.

Si c'est ainsi, je ne veux plus grandir.







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Crier.Wed, 27 Jan 2010 18:13:00 +0100Wed, 27 Jan 2010 18:13:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/crier-2959187.htmlLaNoizetTout ça devient incompréhensible, même pour moi.
Tous ces gens que je cotoie ne sont plus que des étrangers, des personnes que je laisserai au bord d'une route dans quelques mois.

Les amitiés sont des bagages.
Ma vie est un voyage.

Et sur la route, je les perds.

C'est surprenant d'en venir à dire des choses pareilles, je sais.

Mais se sont mes pleurs qui guident mes mots.

Entre quelques verres, j'en viens à penser à mon frère.
Mais il ne faut pas, non, il ne faut pas.
Ma voix tremble. Je ferme les yeux.
J'entends mon père qui me répète que tout ça est affligeant.
Oui, je sais.
Mais je n'y peux rien. Absolument rien.

Une fausse note. Une erreur de parcours.

Effacez-moi, déchirez-moi.

J'ai envie de lui jetter à la figure tout ce qu'il ne voit pas, tout ce qu'il ne comprend pas.

Se murer dans son silence.
Je m'isole. Et l'oxygène me manque.
Par où est la sortie ?

Paraitre, toujours paraitre.

Je veux juste pouvoir commencer.
Commencer une vie, ou du moins, un semblant de quelque chose.
Un début d'histoire.
Et ne pas déjà connaitre la fin.





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To meet.Sun, 24 Jan 2010 21:19:00 +0100Sun, 24 Jan 2010 21:19:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/to-meet-2958145.htmlLaNoizet

Je veux simplement me laisser bercer par cette musique.
Cette musique qui me retourne le coeur, me soulève.

Perchée sur des talons bien trop haut, j'imagine où est ce que je serai, plus tard. Quand la vie m'aura usée, abimée.
Serai-je encore parmi vous ? Je me demande où trouver le courage de continuer.
Continuer d'avancer, de sourire, de vivre.

Quitte à choisir, je préfèrerai m'arrêter.
Rester figée, dans un moment de bonheur, et en rester là.
Ca me suffit. Amplement.

Je me surprends à me dire 'Et si...'
Avec des si.

Ce soir, oui, je m'enfuis, loin de ces virages, je prend un raccourci, je m'en vais voir d'autres paysages.


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Si j'avais su.Sat, 16 Jan 2010 21:23:00 +0100Sat, 16 Jan 2010 21:23:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/si-j-avais-su-2955286.htmlLaNoizetJe ne serai pas venue.
Je n'aurai pas marché, couru.
Je n'aurai pas sourit, j'aurai même pu pleuré.

Une impression de toujours faire les mêmes erreurs.
On souffre, un temps, et puis, on recommence.

Excitant ?


Je veux simplement pouvoir m'en foutre.
De vous, de eux.
Parfois difficile.

Laissez-moi du temps.
Du temps, c'est ce qu'il me faut.
J'en manque.
Je cours après, mais il m'échappe toujours.

Je ne veux plus faire semblant.

J'ai besoin de reconstruire mon monde, aujourd'hui en ruine.

'On va t'en chercher, on va t'en trouver.'
On en rit, mais finalement, j'en ai besoin.


Je voudrai simplement me dire : 'Aujourd'hui, quelqun pense à toi.'
Et rire, rire avec elles, rire de tout, de rien.
Rire sans faire semblant.
Sans me demander 'Et demain, qui sera là ?'

Ces personnes de passage, seront-elles là ?
Sont-elles encore là ?

Certains s'en vont sans qu'on est le temps de leur dire aurevoir convenablement.


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Le coeur en dehors.Tue, 12 Jan 2010 12:55:00 +0100Tue, 12 Jan 2010 12:55:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/le-coeur-en-dehors-2953647.htmlLaNoizet
"Il y en a qui veulent être jeunes pour recommencer, et d'autres plus vieux pour pouvoir commencer."

"Ne sois jamais égoïste avec ton coeur. [...] Il n'y a pas assez de coeur courageux. Il n'y a pas assez de coeur en dehors."


Samuel Benchetrit.
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Arrêtez-moi.Sat, 02 Jan 2010 19:24:00 +0100Sat, 02 Jan 2010 19:24:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/arretez-moi-2949794.htmlLaNoizet
J'écoute cette chanson.
Et là, je me demande c'que j'fais ici.

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Let me fall.Thu, 31 Dec 2009 12:27:00 +0100Thu, 31 Dec 2009 12:27:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/let-me-fall-2949064.htmlLaNoizetQue d'émotions, un peu trop parfois.
C'est fou : quelques mots, quelques rencontres me font comprendre.

Hier, j'ai appris à vivre, simplement, sans erreurs, sans sourires.
Peut-être qu'il fallait que tout ça arrive, fatalement, pour qu'aujourd'hui, je me dise tout ça, sans cris, sans larmes.
Oui, je crois. J'en suis même persuadée.
Les rencontres font oublier, elles nous montrent d'autres chemins à emprunter, d'autres routes à traverser.

Les yeux fermés ? Plus jamais.

Toutes ces paroles me reviennent en écho, elles s'éloignent et je m'en décroche aisément désormais.
J'y pense, mais de moins en moins.
J'espère, de moins en moins.
Peut-être que pour tout recommencer, il fallait tout finir.

C'est peut-être ça, les nouvelles choses de 2010.
Tirer un trait.
Une nouvelle année, sans doutes et sans regrets.

Pourvu que ça continue.


Hey Honey, take a walk on the wild side.
Cette mauvaise pente peut faire du bien.

Putain que oui.



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Tout ça c'est passionel.Sun, 20 Dec 2009 18:08:00 +0100Sun, 20 Dec 2009 18:08:00 +0100http://sans-souffle.cowblog.fr/tout-ca-c-est-passionel-2945434.htmlLaNoizet Je suis là pour me changer les idées, boire, fumer.
Voilà ce que je suis, s'en est presque honteux.

Je sonne, sans vraiment savoir à quoi m'attendre. Je suis là, je ne peux pas faire en arrière, je suis obligée de sourire, de faire semblant. Je vais faire comme eux, personne n'en saura rien.
Je rentre, dès mes premiers pas dans cette maison, toute cette ambiance me fait mal à la tête, elle me saute au visage.
Je veux m'en aller, je veux penser en paix.

J'ai besoin de repenser à tout ce qui a pu m'arriver ces derniers jours, ce que j'ai pu faire, ce qui m'a fait mal, ce qui m'a fait pleurer, ce qui m'a fait sourire, ce qui m'a fait aimer.
Je finis assise sur ces marches, seule, loin de ce bruit, de ces cris.
L'alcool me fait tourner la tête et je me laisse rêver, je me laisse imaginer un moment.
Ce moment, si court soit-il me parait durer une éternité.
Toutes ces images passent devant mes yeux, ce que j'ai fait, ce que j'aurai du faire, ce que j'aurai pu faire.

Il n'y a que des regrets.
Des regards détournés.
Des sourires éffacés.
Des 'je t'aime' mal placés.

C'était pourtant une belle histoire.
Mais depuis que je marche, mes pieds ne cessent de s'emmêler, et je trébuche toujours, je me relève, un fois, deux fois, trois fois.
Et quand vais-je rester à terre ?
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