Sans-Souffle

A bout de souffle, je m'essouffle.

Mercredi 27 janvier 2010 à 18:13

Tout ça devient incompréhensible, même pour moi.
Tous ces gens que je cotoie ne sont plus que des étrangers, des personnes que je laisserai au bord d'une route dans quelques mois.

Les amitiés sont des bagages.
Ma vie est un voyage.

Et sur la route, je les perds.

C'est surprenant d'en venir à dire des choses pareilles, je sais.

Mais se sont mes pleurs qui guident mes mots.

Entre quelques verres, j'en viens à penser à mon frère.
Mais il ne faut pas, non, il ne faut pas.
Ma voix tremble. Je ferme les yeux.
J'entends mon père qui me répète que tout ça est affligeant.
Oui, je sais.
Mais je n'y peux rien. Absolument rien.

Une fausse note. Une erreur de parcours.

Effacez-moi, déchirez-moi.

J'ai envie de lui jetter à la figure tout ce qu'il ne voit pas, tout ce qu'il ne comprend pas.

Se murer dans son silence.
Je m'isole. Et l'oxygène me manque.
Par où est la sortie ?

Paraitre, toujours paraitre.

Je veux juste pouvoir commencer.
Commencer une vie, ou du moins, un semblant de quelque chose.
Un début d'histoire.
Et ne pas déjà connaitre la fin.





Dimanche 24 janvier 2010 à 21:19

L'amitié me déçoit, de plus en plus.


Je veux simplement me laisser bercer par cette musique.
Cette musique qui me retourne le coeur, me soulève.

Perchée sur des talons bien trop haut, j'imagine où est ce que je serai, plus tard. Quand la vie m'aura usée, abimée.
Serai-je encore parmi vous ? Je me demande où trouver le courage de continuer.
Continuer d'avancer, de sourire, de vivre.

Quitte à choisir, je préfèrerai m'arrêter.
Rester figée, dans un moment de bonheur, et en rester là.
Ca me suffit. Amplement.

Je me surprends à me dire 'Et si...'
Avec des si.

Ce soir, oui, je m'enfuis, loin de ces virages, je prend un raccourci, je m'en vais voir d'autres paysages.


Samedi 16 janvier 2010 à 21:23

Je ne serai pas venue.
Je n'aurai pas marché, couru.
Je n'aurai pas sourit, j'aurai même pu pleuré.

Une impression de toujours faire les mêmes erreurs.
On souffre, un temps, et puis, on recommence.

Excitant ?


Je veux simplement pouvoir m'en foutre.
De vous, de eux.
Parfois difficile.

Laissez-moi du temps.
Du temps, c'est ce qu'il me faut.
J'en manque.
Je cours après, mais il m'échappe toujours.

Je ne veux plus faire semblant.

J'ai besoin de reconstruire mon monde, aujourd'hui en ruine.

'On va t'en chercher, on va t'en trouver.'
On en rit, mais finalement, j'en ai besoin.


Je voudrai simplement me dire : 'Aujourd'hui, quelqun pense à toi.'
Et rire, rire avec elles, rire de tout, de rien.
Rire sans faire semblant.
Sans me demander 'Et demain, qui sera là ?'

Ces personnes de passage, seront-elles là ?
Sont-elles encore là ?

Certains s'en vont sans qu'on est le temps de leur dire aurevoir convenablement.


Mardi 12 janvier 2010 à 12:55

"Mon temps préféré c'est le futur. En primaire, c'est le premier que j'ai retenu. Je trouvais le présent ennuyeux, et le passé triste."

"Il y en a qui veulent être jeunes pour recommencer, et d'autres plus vieux pour pouvoir commencer."

"Ne sois jamais égoïste avec ton coeur. [...] Il n'y a pas assez de coeur courageux. Il n'y a pas assez de coeur en dehors."


Samuel Benchetrit.

Samedi 2 janvier 2010 à 19:24

http://www.deezer.com/listen-695098

J'écoute cette chanson.
Et là, je me demande c'que j'fais ici.

<< Page précédente | 1 | Page suivante >>

Créer un podcast